La rupture du ligament croisé.

Rupture du ligament croisé n'est pas synonyme d'opération

La fameuse rupture du ligament croisé du genou…  Généralement, quand le genou est gravement touché, cette blessure n’est jamais très loin. « C’est une blessure très fréquente chez les footballeurs ou encore les skieursCe sont des sports dans lesquels le genou est extrêmement sollicité. Généralement, elle est synonyme de saison terminée. Lorsque vous contractez cette blessure, vous pouvez déjà vous dire que le sport, c’est en stand-by pendant 1 an. » Cependant, contrairement aux idées reçues, la rupture du ligament croisé n’est pas forcément synonyme d’opération.

La rééducation commence avant l'opération

Tout d’abord, il faut prendre en compte l’âge de la personne, et les besoins qu’elle a. « Par exemple, pour une personne de 55 ans, faire uniquement des séances de kinésithérapie peut suffire, car réparer le ligament ne sert généralement plus à grand-chose. On dit que l’opération n’est pas "rentable". Vous aurez juste le genou moins stable que d’habitude. » Pour un sportif moins âgé, l’opération peut ne pas se faire immédiatement. Il est préférable de la pratiquer  après quelques séances de rééducation afin d’éviter l’amyotrophie du genou (perte de volume musculaire) et de retrouver la flexion et l’extension nécessaires pour remarcher normalement le plus vite possible. Après cette étape, l’opération aura lieu, et permettra au patient de poursuivre ensuite son travail avec son kinésithérapeute. Un processus de guérison très long, qui dépendra énormément de la volonté de la personne.

Rééducation du genou

« La rééducation, ça n’est pas comme les délais de cicatrisation, on peut difficilement l’estimer précisément. Plus une personne sera sérieuse et mettra de la volonté dans sa rééducation, plus celle-ci sera courte. Elle peut donc très largement varier selon le profil du patient. » Si une personne vient très régulièrement voir son kinésithérapeute, comme chez les sportifs de haut niveau, la rééducation peut s’accélérer considérablement, pour ne durer finalement "que" 6 mois. Mais chez un sportif lambda, qui ne bénéficie pas de cet accès privilégié aux soins, elle peut vite monter à 1 an. 

Réathletisation pendant la rééducation

« On travaille après la proprioception (la façon de courir, de poser le pied par terre, de sauter, de se réceptionner). À la fin des 3 premiers mois, on doit déjà pouvoir courir. » Ensuite, la réathlétisation durera entre 3 et 7 mois. Le but : être de plus en plus proche de ses besoins et de son sport, afin de pouvoir réintroduire le geste sportif.  « Il ne faut surtout pas oublier l’autre genou, car malheureusement, il n’est pas rare de se rompre le ligament croisé de l’autre jambe à force de compenser. » Cependant, la reprise du sport n’est pas qu’une question de force, mais de condition physique, d’endurance, de capacité à répéter des gestes, de confiance, etc. Toute reprise devra, de toute façon, être très progressive, car la vérité se trouvera sur le terrain.

(Article ilosport)

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